Blog de Marie-Christine Burricand

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Conceil National des 25 et 26 mai : reprendre notre souveraineté nationale et populaire

jeudi 30 mai 2013, par mcb

La première question des peuples aux élections européennes sera d’’exprimer la colère et le rejet de l’Union européenne identifiée comme le fer de lance des politiques d’austérité.

Ils chercheront des listes qui portent cette colère ou s’abstiendront.

A force de dire que le rejet de l’euro et de l’U.E. est d’extrême droite, au déni de tout le débat politique social et populaire qui traverse le pays, prenons garde de de ne pas rejeter des citoyens légitimement en colère vers ces forces d’extrême droite.

Je considère que le rapport de Gilles Garnier ne peut pas être la base du débat dans le Parti sur le contenu de notre campagne car il brouille les pistes.

Et arrêtons dans nos discours de confondre l’Europe qui est une réalité géographique, politique, culturelle avec l’Union Européenne qui est une construction politique et économique entièrement dominée depuis le départ par le patronat.

Pour ouvrir une alternative politique en France qui fasse du bien aux peuples du monde entier, portons l’idée que nous devons reprendre notre souveraineté nationale et populaire, condition essentielle mais non exhaustive pour libérer le combat contre le capital.

Le programme du CNR n’était pas un modèle européen mais une construction française rendue possible par l’engagement du PCF et de la classe ouvrière dans la Résistance, mais aussi par la volonté de tous les acteurs de la résistance que la France décide de façon autonome de son avenir sans tutelle de ses alliés.

Ce n’était évidemment pas le socialisme mais un haut niveau de redistribution des richesses de la nation et un grand pas démocratique.

L’internationalisme ne se confond pas avec la mondialisation, serait-elle habillée d’habits de gauche. je crois justement que dans le rapport, le mot Nation n’a pas été prononcé.

Allons nous laisser encore longtemps l’extrême-droite pervertir ce concept qui appartient aux républicains ?

Je participai cette semaine à l’inauguration d’une nouvelle mosquée, fruit d’un patient travail entre la municipalité, les autorités religieuses et habitants musulmans. Pas un discours n’a omis de faire référence à la France et à la république. Est ce qu’on prend bien en compte tout cela ?

Ne nous prêtons pas à la confusion entre souveraineté nationale et identité nationale, ce dernier terme n’étant d’ailleurs pas plus scandaleux quand il est utilisé en France qu’en Algérie, en Palestine ou à Cuba, pourvu qu’il ne serve pas de prétexte aux replis nationalistes. La nation n’est pas plus le nationalisme que la religion n’est l’intégrisme.

Enfin assimiler le débat sur la sortie de l’euro à des "billevesées" comme je l’ai entendu ici, c’est insulter le débat qui traverse le pays, bon nombre d’économistes sérieux...

Le débat dans le parti sur le contenu de notre campagne doit s’ouvrir sur des bases plus sérieuses.

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