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Echos du Conseil Métropolitain
jeudi 14 mai 2015, par
Le Conseil de la Métropole se tenait ce lundi 11 mai et le Président a acté l’installation des élus vénissians.
Elus le 29 mars, il nous a fallu attendre 6 semaines pour retrouver notre siège. Aux yeux de la Loi, les élus ne sont effectivement installés qu’à partir du premier conseil, qui s’est tenu pour nous le 11 mai. Notre re-désignation dans les collèges et lycées de la ville au titre de la Métropole n’était pas à l’ordre du jour de ce conseil.
Un délai bien long au regard du suffrage universel et du travail qui nous attend !
Plusieurs débats importants ont marqué ce conseil.
Le vote du règlement intérieur a mobilisé pas mal de temps et de paroles. Au delà des détails, l’essentiel est de savoir si ce règlement permet une réelle intervention des conseillers métropolitains ou les réduit au rôle d’enregistrement des décisions d’un exécutif tout puissant.Le règlement proposé penchant par trop dans ce sens, nous avons décidé de nous abstenir. Je l’ai fait aussi parce que les conditions de ce vote était déplorables : comptage approximatif, amendements non communiqués aux élus au moment de vote, tout cela a finalement permis à la droite d’exiger un vote public (appel nominatif et vote public) dans un climat exécrable, au point que même Gérard Collomb se mélangeait les pédales au moment du vote ! La métropole n’en sort pas grandie.
Beaucoup de désignations aussi : OPH (anciennement OPAC), Sytral...la discussion s’est avérée difficile. Gérard Collomb n’a visblement pas digéré sa défaite au côté de Lotfi Ben Khelifa et a la rancune tenace. Il semble qu’il ne veuille pas entendre le verdict des urnes. Mais cette tactique ne lui a porté chance ni en 2014, ni en 2015...A force d’attaquer sa gauche, il finit par en céder de plus en plus à sa droite, qui n’en a jamais assez !
Ainsi Michel Denis, adversaire sarkozyste malheureux d’André Gerin aux législatives de 2007 et principal acteur de la chute de la gauche à Saint-Fons se retrouve à l’OPAC du Rhône ainsi que l’élu UMP de Bron, Yan Compan. Voilà qui n’est pas rassurant pour le logement social. Par contre, pas d’élus métropolitains de Vénissieux et il nous faudra batailler ferme pour obtenir un siège pour Vénissieux dans les personnalités qualifiées (Saliha Prudhomme Latour).
Idem au Sytral où il faut beaucoup d’énergie pour obtenir un siège de suppléante. Etle Président de la CLI n’est toujours pas désigné. En toute logique, cette présidence devait être confiée à un élu métropolitain de Vénissieux puisque la population de Vénissieux représente presque 70% des bénéficiaires du RSA. Il serait dans tous les cas inacceptable que ce choix se fasse sans que notre avis soit pris en compte.
De nombreuses délibérations autour du logement nous ont conduits à rappeler le besoin pour la ville de maintenir 50% de logements sociaux et de renforcer l’aide à la pierre. Les réponses de Gérard Collomb sont inquiétantes. "S’il y a trop d’attente pour avoir un logement social, c’est parce qu’il y a trop de réfugiés en France". Les chiffres démentent cette assertion. Pour l’internat Favre, il ne reviendra pas sur sa décision de fermeture, privant ainsi l’agglomération d’un établissement éducatif particulièrement utile aux enfants et à leurs familles. Mais faut-il s’étonner que Gérard Collomb qui a signé la motion Hollande en prévision du congrès du PS nous fasse du Valls ?
Le débat sur le Pacte de cohérence métropolitain s’engage. Ce pacte régira les rapports entre les communes et la Métropole. Nous allons y prendre toute notre place pour défendre un projet de métropole solidaire respectueux des communes.