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Battre Sarkozy le 6 mai, engager la contre-offensive populaire !
La lettre des conseillers généraux communistes de Vénissieux
jeudi 26 avril 2012, par
Le message des urnes au soir du premier tour des élections présidentielles est sans appel : les Français se sont mobilisés nombreux pour battre Nicolas
Sarkozy et sa politique.
Certes, depuis pas mal d’années, les gouvernements successifs détricotent les avancées sociales et démocratiques conquises avec le Front populaire et le
Conseil National de La Résistance, sans oublier Mai 68.
Mais jamais depuis 30 ans, un gouvernement n’avait fait preuve de tant de cynisme envers le peuple, poussé aussi loin la casse du pays, affiché aussi violemment sa volonté que les riches s’enrichissent au détriment des salariés et des pauvres, méprisé autant les valeurs républicaines d’égalité, de fraternité, de liberté.
C’est pourquoi nous appelons sans hésiter à infliger une sévère défaite à Nicolas Sarkozy, en votant pour François Hollande au second tour de la présidentielle le 6 mai.
Au-delà, nous savons que notre pays a besoin de profonds changements pour renouer avec la justice, la solidarité, la démocratie, le progrès social. Il faut
rompre avec 20 ans de régression.
Le pouvoir d’achat est une préoccupation majeure. Le SMIC à 1 700 euros et l’augmentation des salaires, la hausse des allocations familiales et des minima
sociaux ne sont pas du luxe pour que chacun puisse vivre dignement.
Le blocage des prix, des produits de première nécessité — alimentation, énergie, loyers — sont absolument nécessaires pour que la misère et l’exclusion
reculent.
Les services publics doivent être reconstruits et développés : école, santé, transports, électricité, postes… pour renouer avec l’égalité.
La retraite à 60 ans à taux plein, volée aux salariés, doit être rétablie sans délai.
Au plan international, il faut rompre avec la politique guerrière et sortir de l’OTAN.
Tout cela exige de se soustraire aux diktats du capital en nationalisant des secteurs essentiels de l’économie et de la finance, en se libérant des traités-carcans de l’union européenne, en refusant de payer une dette qui relève de l’usure.
Le bilan de l’euro doit être fait.
De telles mesures ne sont pas dans le programme de François Hollande et ne seront en aucun cas « données » sans de grandes batailles.
Les commissaires de la Commission européenne, les charognards de la marchandisation mondialisée, les vautours de la finance ne vont pas lâcher prise demain.
En France, comme en Grèce, ils veulent faire payer le peuple.
Il va falloir beaucoup de courage, d’engagement, de luttes, de solidarité, pour faire reculer le pire, gagner ou regagner des mesures permettant des progrès
sociaux et démocratiques.
Elisons de nombreux députés communistes qui seront des points d’appui et des relais à l’Assemblée nationale.
Battons Sarkozy le 6 mai et faisons de cette victoire un premier pas de la contre-offensive populaire !
Marie-Christine Burricand
Conseillère générale canton sud
Christian Falconnet
Conseiller Général canton nord