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Une Ville, deux cantons
La lettre des conseillers généraux communistes de Vénissieux
mercredi 26 septembre 2012, par
En 2011, alors que la moitié de notre mandat était
accompli, nous avions décidé d’organiser des Assemblées
de canton.
Les objectifs de cette initiative inédite sont simples.
Il s’agit de faire le bilan de notre activité en toute
transparence, d’être au plus près de vos préoccupations
pour mieux y répondre, de vous associer aux
projets de vos cantons et de décider ensemble des actions
nécessaires pour améliorer la vie des habitants.
Votre présence nous a confirmé que l’idée était bonne.
Nous avons donc décidé de renouveler l’expérience
chaque année et nous vous invitons à participer nombreux
à vos Assemblées cantonales qui se tiendront le
2 octobre pour le canton sud et le 4 octobre pour le
canton nord.
Au regard de l’actualité sociale et politique, ce rendez-
vous de rentrée tombe bien.
Les derniers mois ont, en effet, été marqués par la défaite de Nicolas
Sarkozy et de la droite. Nous nous en sommes félicités,
d’autant que nous y avons pris toute notre part.
Trois mois après cette victoire de la gauche, les difficultés
sont toujours là et se sont même parfois aggravées
: emploi et salaire en berne, retraites insuffisantes
pour vivre dignement, minima sociaux trop
faibles pour arrêter la spirale de l’exclusion, pouvoir
d’achat dévoré par les prix de la nourriture, du logement
et de l’énergie, services publics affaiblis… Les
soucis et les injustices ne manquent pas.
Personne ne peut s’imaginer qu’un gouvernement
répare en 3 mois les dégâts de 5 ans d’une droite
entièrement dévouée aux plus riches et au capitalisme
mondial.
Mais il faudrait au moins que les intentions soient
claires.
François Hollande et son gouvernement
doivent choisir entre Mme Merkel, la Commission
européenne, le nouveau traité de stabilité budgétaire
et le respect de la souveraineté nationale et
populaire, le refus de l’austérité à perpétuité pour le
peuple français, la défense de l’emploi et de notre
savoir-faire industriel, scientifique et intellectuel.
Des mesures de justice sociales importantes du côté
du gouvernement seraient un point d’appui pour
contrer une politique départementale qui reste dans
le Rhône dirigée par la droite et le président Michel
Mercier, ancien ministre de Sarkozy.
C’est un budget d’austérité qui a été voté par la
majorité de droite pour 2012, s’inscrivant dans la
volonté de faire payer la dette des spéculateurs
au peuple, affaiblissant l’action du Conseil général
dans des compétences essentielles pour les habitants,
notamment sociales.
L’action commune des élus et des habitants a déjà
permis de faire reculer des mauvais coups !
C’est dans ce sens qu’il faut poursuivre en amplifiant
les mobilisations nécessaires.
Marie Christine Burricand et Christian Falconnet