Blog de Marie-Christine Burricand

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Sytral : pourquoi je n’ai pas voté la hausse des tarifs

jeudi 30 octobre 2014, par mcb

4,8%, c’est la hausse proposée cet après-midi par Bernard Rivalta et MIchèle Vullien pour les tarifs TCL dans leur ensemble.

Cette hausse répercute totalement sur les usagers une inflation estimée à 2% et la hausse de la TVA sur les transports publics qui se traduit par 2,8% d’augmentation supplémentaire.

Pour mémoire, le Sytral avait déjà augmenté de 2% ces tarifs ces deux dernières années, aucun rattrapage n’était donc à l’ordre du jour.

Certes, c’est le gouvernement qui a décidé de la hausse de la TVA et le Président du Sytral en subit les conséquences. Quand même, ce gouvernement est celui du PS et personne n’a entendu Gérard Collomb et Bernard Rivalta se désolidariser de Hollande et Valls. C’est facile de dire, je ne peux pas faire autrement, j’augmente !

Surtout, cette hausse de 4,8% représente une somme importante pour l’usager, plus de 33 euros sur un abonnement annuel par exemple. Les salaires et les retraites eux ne connaissent aucune augmentation.

Il y aurait des solutions pourtant, comme augmenter le versement transport des entreprises, qui bénéficient d’ailleurs des infrastructures, ou mener une vraie bataille auprès du gouvernement pour obtenir la baisse de la TVA sur les transports publics.

La baisse des dotations aux collectivités locales est une réalité qu’il faut combattre.
C’est d’ailleurs le sens de la pétition qu’a lancée Michèle Picard.

Pour autant, résoudre les problèmes en augmentant les tarifs et les impôts locaux- c’est la même logique- c’est imposer une double peine aux citoyens : moins de revenus, plus de dépenses.

Les élus ont aussi la responsabilité de faire des choix en priorisant les besoins de la population. Le développement des transports collectifs et publics est pour nous communistes une priorité et un axe majeur du développement de l’agglomération. C’est un droit qui doit être garanti par des tarifs accessibles pour tous. Pourquoi ne pas décider à l’échelle de l’agglomération de "sacraliser" ce qui touche aux besoins essentiels de la population (transports, santé, logement, cantines) et donc de soustraire ces services publics aux augmentations de tarifs sans pour autant réduire la voilure ?

Cela irait dans le sens de la justice sociale en tous cas !

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